La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Elle est due à une attaque du système immunitaire qui endommage les fibres nerveuses et provoque des perturbations cognitives, émotionnelles, motrices, sensitives ou visuelles.
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Qu’est-ce que la sclérose en plaques ?
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurodégénérative qui altère le fonctionnement du système nerveux central, notamment le cerveau et la moelle épinière. Elle résulte d'une attaque erronée du système immunitaire contre la myéline, une protection essentielle pour la transmission des signaux nerveux. Cette altération compromet la communication entre le cerveau et le reste du corps.
Le processus inflammatoire déclenché par le système immunitaire endommage la gaine de myéline et les oligodendrocytes. Ceci conduit à une formation des plaques dans diverses parties du système nerveux central, en particulier dans les nerfs optiques, le cervelet et la moelle épinière.
En Turquie, les progrès de la recherche et des traitements permettent aux personnes atteintes de SEP de maintenir une meilleure qualité de vie.
Symptômes de la sclérose en plaques
Les personnes atteintes de sclérose en plaques présentent différents symptômes selon la localisation possible des lésions dans le système nerveux central. La fréquence des signes peut généralement augmenter avec la gravité et la durée de la maladie.
Symptômes courants
Parmi les symptômes les plus courants de la sclérose en plaques, on trouve :
- Les troubles visuels : la névrite optique, la diplopie ou le nystagmus sont particulièrement fréquents au début.
- Les troubles sensoriels : la sensibilité réduite ou les sensations altérées et douloureuses.
- Les problèmes cognitifs : les troubles de l'attention ou de la mémoire, difficulté à maintenir la concentration, les difficultés à faire des calculs ou à planifier des activités complexes.
- La spasticité : les patients peuvent ressentir une raideur musculaire qui rend les mouvements difficiles.
- Les troubles de la parole : la faiblesse et le manque de coordination de la langue et des muscles buccaux et faciaux impliqués dans la production de sons et de mots.
Symptômes moins courants
Il existe d'autres symptômes moins courants, mais qui peuvent tout de même être un signe d'une sclérose en plaques. Parmi ces signes peu communs, on peut citer :
- Les maux de tête : la douleur qui peut toucher n'importe quelle partie de la tête, y compris le cuir chevelu et le visage.
- La perte auditive : un trouble très rare qui survient en raison d'une lésion des voies auditives centrales.
- La dysphagie : c'est une difficulté à avaler qui n'est présente que dans les formes les plus sévères de SEP.
- Les problèmes respiratoires : ils sont présents dans des cas graves et très rares.
- Les troubles vasculaires : ils se produisent en raison d'une faible mobilisation et peuvent se présenter sous forme d'œdème veineux, de lymphœdème et de thrombose veineuse profonde.
Nos médecins partenaires en Turquie disposent d'une connaissance approfondie de la sclérose en plaques qui leur permet de traiter et de gérer efficacement ses symptômes.
Diagnostic de la SEP
Le diagnostic de la sclérose en plaques (SEP) repose sur une combinaison d'éléments :
L'interrogatoire médical : Le neurologue recueille des informations sur les symptômes, les antécédents médicaux et familiaux. Cette étape de renseignement est essentielle pour établir une première orientation diagnostique.
L'examen neurologique : Une évaluation précise des fonctions nerveuses (mouvements, force musculaire, sensibilité, réflexes, coordination, stimulations visuelles...) afin de détecter d'éventuelles anomalies caractéristiques de la SEP.
Les examens complémentaires : Des examens d'imagerie (IRM),des tests électriques (potentiels évoqués) et des analyses de sang sont souvent réalisés pour confirmer le diagnostic et exclure d'autres maladies pouvant présenter des symptômes similaires.
En combinant ces différents examens, le neurologue peut poser un diagnostic précis de sclérose en plaques et proposer un traitement adapté.
Options de traitement de la sclérose en plaques
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique complexe qui affecte le système nerveux central. Bien qu'il n'existe pas encore de guérison, de nombreux traitements sont disponibles en Turquie pour atténuer les symptômes, réduire la fréquence des poussées et ralentir la progression de la maladie.
Traitements de fond
Des médicaments appelés immunomodulateurs et immunosuppresseurs jouent un rôle central en modulant le système immunitaire, responsable des lésions caractéristiques de la SEP. Ces traitements réduisent significativement le risque de nouvelles poussées et ralentissent l'évolution de la maladie.
- L'interféron bêta et l'acétate de glatiramère sont les plus couramment utilisés. Ils agissent en diminuant l'inflammation et en protégeant la myéline.
- De nouveaux traitements plus récents, comme les anticorps monoclonaux, offrent des options supplémentaires pour les patients.
Traitement des poussées
Les corticoïdes, administrés par voie intraveineuse, permettent de réduire l'inflammation et d'accélérer la récupération en cas de poussée aiguë.
Traitements symptomatiques
De nombreux médicaments peuvent soulager les symptômes tels que la douleur, la fatigue, les spasmes musculaires ou les troubles urinaires.
Soins de support
La rééducation fonctionnelle, la kinésithérapie et le soutien psychologique sont essentiels pour optimiser la qualité de vie des personnes atteintes de sclérose en plaques. Ces soins sont recommandés dès l'apparition des premiers symptômes et tout au long de la maladie.
En réduisant l'évolution des symptômes et en augmentant l'autonomie, la rééducation améliore considérablement le bien-être des patients. Elle leur permet d'acquérir des stratégies pour faire face aux défis du quotidien et d'améliorer leurs fonctions motrices et cognitives.
Sclérose en plaque : Espérance de vie
Bien que la sclérose en plaques (SEP) puisse considérablement impacter la qualité de vie, elle n'est généralement pas mortelle. L'espérance de vie des personnes atteintes de SEP est légèrement réduite par rapport à la population générale, mais les progrès thérapeutiques récents permettent à la plupart des patients de mener une vie active et longue.
L'évolution de la SEP est très variable et dépend de nombreux facteurs. Si certaines formes peuvent être plus sévères, entraînant une réduction plus importante de l'espérance de vie, la majorité des personnes atteintes bénéficient de traitements efficaces qui retardent la progression de la maladie et améliorent leur pronostic.
Processus de la rééducation
La rééducation s'articule autour de trois spécialités, chacune ciblant des parties ou des fonctions du corps bien définies :
- Kinésithérapie : La rééducation se fait en alternant activité et passivité tout en faisant des pauses. Cette méthode repose sur plusieurs exercices comme l'utilisation de la cryothérapie à but antistatique, des étirements réguliers qui ciblent des muscles précis ou encore des techniques de ré-entrainement à l'effort.
- Ergothérapie : Elle permet d'évaluer l'autonomie, la préhension, la prophylaxie rachidienne. Cette méthode agit d'abord sur les déficits puis sur les incapacités, particulièrement au stade précoce de la maladie, tout en recommandant des aides techniques adaptés.
- Orthophonie : Cette méthode se concentre principalement sur la mémoire. Ainsi, elle aborde les troubles de l'attention, de la concentration et de la déglutition.
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Les immunomodulateurs, également appelés les immunosuppresseurs sont utilisés pour le traitement des poussées en régulant la réponse immunitaire du corps.
Les interventions chirurgicales telles que la chirurgie orthopédique et la neurochirurgie peuvent aussi être recourues en cas de SEP.
Les symptômes liés à la sclérose en plaques comme les faiblesses musculaires, les troubles de sensibilité, l'atteinte du nerf optique... peuvent survenir soudainement comme ils peuvent s'aggraver progressivement. Les poussées apparaissent le plus souvent au cours de périodes de durée très limitée.
Il a été démontré que lors d'une grossesse, il y a une réduction des poussées de la sclérose en plaques surtout lors du dernier trimestre. Néanmoins en cas de survenue des signes neurologiques, un traitement à base de corticoïdes sera probablement prescrit par le médecin lors d'une hospitalisation de courte durée.
Généralement, les femmes atteintes de SEP peuvent allaiter leurs bébés. Mais il faut noter que le traitement de fond doit être repris après sevrage.
Plusieurs professionnels de santé de diverses spécialités sont impliqués dans le processus de prise en charge de la SEP, y compris un neurologue, un psychologue, un kinésithérapeute et un infirmier.
Cette équipe multidisciplinaire peut aussi faire appel à des professionnels médicosociaux pour un suivi optimal des personnes atteintes de sclérose en plaques.
