Le conflit sous-acromial de l'épaule, communément appelé syndrome d'impaction, se produit lorsque l'espace entre l'humérus et l'acromion se rétrécit, provoquant une irritation des tissus mous environnants.
Cette inflammation chronique génère des douleurs et restreint l'amplitude des mouvements de l'épaule.
Personnes qui souffrent de :
- Des douleurs aiguës dans l'épaule, souvent lors de mouvements particuliers (lever le bras, porter des charges, dormir sur le côté).
- Une sensation de craquement ou de blocage de l'épaule.
- Une faiblesse de l'épaule.
- Acromioplastie : Entre 30 et 60 minutes.
Meilleures Cliniques avec Avis vérifiés
- Hôpital multispécialisé
- 7 salles d'opération
- Capacité de 170 lits
- Grand Hôpital fondé en 1999
- 200 Lits
- 53 000 mètres carrés
- Membre de l'American Hospital Association (AHA)
- Capacité de 230 lits
- Le meilleur hôpital à Ankara
Symptômes du conflit sous-acromial de l'épaule
Le conflit sous-acromial se manifeste généralement par une douleur localisée à l'avant et à l'extérieur de l'épaule, s'intensifiant lors des mouvements au-dessus de la tête. Cette douleur peut s'accompagner d'une raideur articulaire limitant l'amplitude des mouvements et d'une faiblesse musculaire, notamment lors de la rotation externe du bras.
De plus, certains patients rapportent des craquements ou des grincements au niveau de l'épaule lors de certains mouvements.
Causes du conflit sous-acromial de l'épaule
Le conflit sous-acromial est provoqué par un pincement des tendons de la coiffe des rotateurs sous l'acromion.
Ce phénomène est souvent lié à une combinaison de facteurs anatomiques (forme de l'acromion, espace sous-acromial réduit) et mécaniques (gestes répétitifs, mauvaise posture).
Les microtraumatismes répétés entraînent une inflammation et une cicatrisation des tissus, réduisant encore davantage l'espace disponible et aggravant le conflit.
Traitements conservateurs du conflit sous-acromial
Les traitements conservateurs sont privilégiés en première intention pour le conflit sous-acromial de l'épaule. Ils comprennent :
Kinésithérapie (programme de rééducation)
Un programme de rééducation personnalisé vise à :
- Restaurer une amplitude de mouvement complète de l'épaule, essentielle pour retrouver une fonction normale.
- Renforcer les muscles stabilisateurs afin d'optimiser le soutien de l'articulation et prévenir les récidives.
- Améliorer la posture pour réduire les contraintes sur l'épaule et favoriser un alignement correct.
- Éduquer le patient à des gestes quotidiens respectueux de l'articulation afin de prévenir les douleurs et les limitations.
Des exercices spécifiques, adaptés à chaque étape de la rééducation, permettent d'étirer les muscles contracturés, de renforcer les muscles faibles et de retrouver une coordination optimale.
La durée de la rééducation est variable et dépend de la gravité des symptômes et de la réponse individuelle au traitement. La phase aiguë peut durer plusieurs semaines, suivie d'une phase de convalescence pouvant s'étendre sur plusieurs mois.
Les médicaments
Le traitement médicamenteux du conflit sous-acromial inclut :
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Ce sont des médicaments qui permettent de réduire la douleur et l'inflammation en inhibant la production de certaines substances responsables de ces symptômes.
- Antalgiques : Soulagent la douleur.
- Infiltrations de corticoïdes : Réduisent l'inflammation localisée et apportent un soulagement rapide, mais temporaire.
Autres traitements conservateurs
D'autres techniques peuvent aider à soulager le conflit sous-acromial de l'épaule :
- Ondes de choc : Favorisent la cicatrisation et réduisent la douleur.
- Thérapie manuelle : Améliore la mobilité articulaire et soulage la douleur.
- Acupuncture : c'est une technique qui permet de réduire la douleur et l'inflammation en stimulant des points précis du corps.
Traitement chirurgical : une solution en dernier recours
Lorsque les traitements conservateurs ne parviennent pas à soulager durablement les douleurs d'épaule causées par un conflit sous-acromial, une intervention chirurgicale peut être envisagée. L'objectif principal de cette chirurgie est de décomprimer l'espace dans lequel glissent les tendons de l'épaule, afin de réduire les frottements et les inflammations à l'origine des douleurs.
L'acromioplastie : une solution efficace
L'intervention la plus couramment pratiquée est l'acromioplastie. Elle consiste à retirer une petite partie de l'os acromion, qui comprime les tendons, afin de créer plus d'espace.
- Arthroscopie : La plupart du temps, l'acromioplastie est réalisée par arthroscopie, une technique mini-invasive qui nécessite de petites incisions. Cela permet une récupération plus rapide et une cicatrice moins visible.
- Chirurgie ouverte : Dans certains cas particuliers, une chirurgie ouverte peut être nécessaire.
Autres interventions possibles
En fonction de l'origine exacte des douleurs et de l'état des tendons, d'autres gestes chirurgicaux peuvent être associés à l'acromioplastie :
- Décompression du tendon du long biceps : Si ce tendon est également à l'origine des douleurs, il peut être décomprimé lors de l'intervention.
- Réparation de la coiffe des rotateurs : Si les tendons de la coiffe sont partiellement ou totalement rompus, une réparation peut être réalisée en même temps que l'acromioplastie.
Suivi post-opératoire
La récupération postopératoire d'une chirurgie du conflit sous-acromial requiert une rééducation intensive et adaptée à chaque patient. Cette rééducation vise principalement à :
- Réduire la douleur et l'inflammation.
- Restaurer la mobilité de l'épaule.
- Renforcer les muscles stabilisateurs.
- Permettre une reprise progressive des activités quotidiennes et sportives.
La durée de la rééducation peut varier de plusieurs mois à une année.
Complications et effets secondaires
L'acromioplastie est généralement bien tolérée. Cependant, comme toute intervention chirurgicale, elle comporte des risques minimes de complications, parmi lesquelles on peut citer :
- Les infections.
- Les saignements.
- Les raideurs articulaires.
- Les lésions nerveuses.
- Dans de rares cas, un échec à soulager la douleur.
Partager cette page