De nos jours, les tumeurs cérébrales, qui peuvent affecter différentes parties du cerveau, constituent un problème de santé publique majeur. Ces excroissances, formées par une prolifération incontrôlée de cellules, peuvent être bénignes (à croissance lente et non invasives) ou malignes (à croissance rapide et invasive).
Parmi les tumeurs cérébrales les plus fréquentes et les plus redoutées figure le cancer du cerveau. Ce type de tumeur touche un nombre important de personnes dans le monde et représente un défi majeur pour la recherche médicale.
Traitement chirurgical :
- Infections du site chirurgical.
- Hémorragies pendant ou après l'opération.
- Œdème cérébral.
- Déficits neurologiques.
- Crises d'épilepsie.
- Fatigue.
Radiothérapie et chimiothérapie :
- Perte de cheveux (alopécie).
- Irritation cutanée.
- Nausées et vomissements.
- Nécrose radique.
- Troubles cognitifs.
- Risque d'AVC.
- Neuropathie périphérique.
- La durée du traitement du cancer du cerveau peut varier considérablement en fonction du type et du stade spécifiques du cancer, ainsi que des modalités de traitement choisies.
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Causes du cancer du cerveau
Les causes exactes du cancer du cerveau restent encore mal comprises malgré les nombreuses recherches menées sur le sujet. Plusieurs facteurs de risque ont néanmoins été identifiés comme pouvant contribuer au développement de cette maladie. Parmi ceux-ci figure l'exposition aux rayonnements ionisants, qu'ils proviennent de traitements médicaux comme la radiothérapie ou de sources naturelles présentes dans l'environnement.
Les traitements immunosuppresseurs, souvent prescrits pour des maladies comme le VIH/SIDA, sont également pointés du doigt, car ils affaiblissent le système immunitaire, augmentant ainsi la vulnérabilité aux infections et à la formation de tumeurs.
Par ailleurs, l'utilisation excessive des téléphones portables, en particulier chez les jeunes, a été évoquée comme un facteur potentiel de risque, bien que les études sur ce sujet restent encore à approfondir.
Enfin, l'exposition au chlorure de vinyle, un produit chimique classé comme cancérogène par l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer (CIRC),est également considérée comme un élément pouvant favoriser l'apparition de tumeurs cérébrales.
Symptômes d'une tumeur de cerveau
Les tumeurs cérébrales et spinales peuvent se manifester par des symptômes variés, selon leur localisation et leur nature (bénigne ou maligne).
En général, les signes cliniques n'apparaissent qu'à un stade avancé, lorsque la tumeur grossit suffisamment pour affecter le fonctionnement du cerveau ou de la moelle épinière.
Les symptômes les plus fréquents d'une tumeur de cerveau :
- Maux de tête : Fréquents et souvent plus intenses le matin ou à l'effort.
- Troubles de la mémoire : Oublis fréquents, difficultés à se souvenir d'événements ou de personnes.
- Troubles de la vision : Vision floue, double, ou perte de champ visuel.
- Crises d'épilepsie : Survenue soudaine et incontrôlée de convulsions.
- Mouvements anormaux : Tremblements, maladresse, incoordination.
- Troubles du langage : Difficultés à parler, à trouver les mots, ou à comprendre le langage.
- Perte d'équilibre : Vertiges, sensation de tangage, chutes fréquentes.
- Coma : Perte de conscience prolongée.
- Troubles de la motricité fine : Difficulté à écrire, à manipuler des objets précis.
- Déglutition difficile : Sensation d'étouffement, régurgitations.
Vous devez consulter un médecin sans délai si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes.
Un diagnostic précoce est crucial pour une prise en charge efficace des tumeurs cérébrales et spinales.

Diagnostic des tumeurs cérébrales
En Turquie, le diagnostic des tumeurs cérébrales repose principalement sur deux techniques d'imagerie médicale :
- Le PET-Scan, qui permet de détecter environ 85 % des tumeurs. Cet examen constitue un outil précieux pour confirmer la présence d'une tumeur, ainsi que pour en déterminer la localisation et la taille avec précision.
- L'imagerie par résonance magnétique (IRM), qui complète le PET-Scan en identifiant d'éventuelles tumeurs passées inaperçues. Contrairement au PET-Scan, l'IRM utilise un champ électromagnétique plutôt que des rayonnements, offrant ainsi une visualisation détaillée des structures cérébrales.
Ces examens, souvent utilisés de manière complémentaire, optimisent la précision du diagnostic et permettent une prise en charge plus efficace des patients.
Traitement de la tumeur du cerveau
Le traitement du cancer du cerveau en Turquie est un processus complexe et personnalisé, associant différentes options thérapeutiques pour optimiser les chances de guérison et préserver la qualité de vie du patient. Les progrès continus de la recherche en oncologie en Turquie permettent d'affiner les stratégies thérapeutiques. Désormais, des alternatives plus efficaces et moins toxiques sont offertes à nos patients.
Les principaux traitements utilisés dans le traitement de la tumeur de cerveau sont :
Traitement chirurgical
La chirurgie constitue souvent la première étape du traitement, visant à réséquer la tumeur en totalité ou en partie. La faisabilité de la chirurgie dépend de la localisation et de la taille de la tumeur. Les différentes techniques chirurgicales incluent :
- Craniotomie : Accès au cerveau par une ouverture dans le crâne.
- Cartographie cérébrale : Utilisation de courants électriques pour identifier les zones fonctionnelles du cerveau et minimiser les risques neurologiques lors de l'intervention.
- Dérivation du liquide céphalorachidien : Évacuation de l'excès de liquide céphalorachidien accumulé en raison de la tumeur pour soulager la pression intracrânienne.
La chimiothérapie
La chimiothérapie utilise des médicaments puissants pour détruire les cellules cancéreuses. Elle peut être administrée par voie intraveineuse ou orale, et est souvent employée en association avec la radiothérapie ou en cas de récidive après la chirurgie.
La radiothérapie
La radiothérapie utilise des faisceaux de rayons X ou d'autres particules chargées pour cibler et éliminer les cellules cancéreuses. Elle peut être employée avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur, après la chirurgie pour éliminer les cellules résiduelles, ou en cas de récidive.
L'immunothérapie
L'immunothérapie stimule le système immunitaire du patient pour qu'il reconnaisse et attaque les cellules cancéreuses. Cette approche prometteuse utilise des médicaments ou des substances biologiques pour activer les cellules immunitaires ou bloquer les mécanismes qui empêchent le système immunitaire de reconnaître le cancer.
Thérapie ciblée
La thérapie ciblée attaque spécifiquement les anomalies moléculaires présentes dans les cellules cancéreuses, limitant ainsi les dommages aux cellules saines. Cette approche utilise des médicaments qui bloquent des voies de signalisation spécifiques ou inhibent la croissance et la division des cellules cancéreuses.

Cancer du cerveau en phase terminale : Chances de survie
La phase terminale d'un cancer du cerveau marque l'évolution finale de la maladie, lorsque les traitements curatifs ne sont plus envisageables. À ce stade, l'état du patient se fragilise considérablement, tant sur le plan physique que psychologique. L'accompagnement médical se concentre alors sur le soulagement des symptômes et l'amélioration du confort de vie.
Avant d'en arriver là, l'équipe médicale en Turquie évalue la progression du cancer et l'efficacité des traitements administrés. Sur cette base, l'oncologue établit un pronostic, qui dépend de plusieurs facteurs :
- Grade de la tumeur : Plus le grade est élevé, plus la tumeur est agressive et évolue rapidement.
- Type de tumeur : Certaines formes sont plus résistantes aux traitements que d'autres.
- Âge du patient : L'état général et la capacité de l'organisme à lutter contre la maladie varient selon l'âge.
- Taille et localisation de la tumeur : Une tumeur de petite taille et située dans une zone opérable présente un meilleur pronostic qu'une tumeur volumineuse et difficile d'accès.
- Anomalies chromosomiques : Certaines altérations génétiques influencent l'évolution du cancer et la réponse aux traitements.
Dans cette phase avancée, l'accompagnement médical et le soutien psychologique sont essentiels pour assurer la meilleure qualité de vie possible au patient.
Notre engagement est de fournir un soutien médical et émotionnel adapté, en collaboration étroite avec les proches, pour traverser cette épreuve avec respect et compassion.
Accompagnement et soins palliatifs
La phase terminale d'un cancer du cerveau est une étape difficile et bouleversante. Cependant, elle ne doit pas être synonyme de souffrance et d'abandon. Grâce à une prise en charge médicale et humaine de qualité, il est possible d'accompagner le patient vers une transition sereine et entourée de ses proches.
Durant cette phase, le soulagement de la douleur et des autres symptômes physiques devient la priorité. Les soins palliatifs, prodigués par notre équipe pluridisciplinaire en Turquie, jouent un rôle essentiel dans la prise en charge du patient et de son entourage. Nous apportons un soutien physique, psychologique, émotionnel et spirituel pour aider à vivre cette période difficile en toute sérénité.
L'accompagnement de nos patients passe également par une communication ouverte et bienveillante. Nous respectons la volonté de nos patients et nous les impliquons dans les décisions concernant leurs soins.
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- Gliomes : ou tumeurs gliales, qui proviennent des cellules de la glie, cette dernière représentant jusqu'à 90% du système nerveux.
- Glioblastome : c'est le cancer cérébral le plus fréquent, il résulte d'une prolifération anormale des astrocytes (cellules du système nerveux central).
- Méningiome : une tumeur qui est causée par la prolifération anormale des méninges (cellules entourant le cerveau et la moelle épinière).
- Médulloblastome : le deuxième cancer le plus fréquent chez l'enfant, la cause exacte de cette tumeur n'est pas encore connue.
- Adénomes Hypophysaires : une tumeur bénigne qui se développe au niveau de l'hypophyse (une glande se situant à la base du cerveau et responsable de la sécrétion de plusieurs hormones).
- Lymphome cérébral : une forme rare de tumeur résultant de la prolifération anormale des lymphocytes B dans le cerveau.
Parmi les facteurs de risque connus du cancer du cerveau, on peut citer :
- L'exposition aux radiations au niveau de la tête.
- L'immunodéficience : faiblesse du système immunitaire résultant d'une maladie, comme le SIDA, ou de la prise de certains médicaments immunosuppresseurs.
- Contact avec le chlorure de vinyle : substance chimique utilisée dans la fabrication du plastique.
Il y a des signes qui montrent que vous avez peut-être une tumeur cérébrale :
- Des maux de tête intenses au réveil
- Des crises épileptiques
- Vomissements et nausées
- Des troubles de la personnalité, de l'humeur ou du comportement
- Difficulté à communiquer ou à déchiffrer les mots.
- Mouvements involontaires ou des difficultés à marcher (adynamie) ;
- Asthénie (fatigue générale ou d'un seul côté du corps).
Le traitement principal des tumeurs du cerveau est la chirurgie. La radiothérapie ou la chimiothérapie sont utilisées avant et après l'intervention, afin de rétrécir la taille de la tumeur ou éliminer les cellules cancéreuses restées dans le cerveau.
Le traitement ciblé et l'immunothérapie sont également devenus indispensables dans le traitement du cancer.